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Yumé signifie "le songe" en japonais.

 

Deux soeurs vivent misérablement de la récolte du sel sur une plage. Toutes deux tombent amoureuses d'un prince en exil qui partage leur vie pendant deux ans avant de retourner à la cour impériale. Il oublie sa promesse de revenir vers elles. De désespoir, elles se précipitent dans la mer. Leur spectre revient dans le pin qui a vu s'accomplir leur amour. Là, elles expriment tous les sentiments que leur inspire leur amour déçu : espoir, regret, souffrance, jalousie, illusions, révolte se mêlent, s'enchevêtrent. Elles finissent par identifier au tronc de l'arbre le corps de leur amant et dansent, dansent jusqu'à mourir une seconde fois.

 

Cette mince anecdote historique a traversé toutes les formes du théâtre japonais et continue d'inspirer de nombreux auteurs contemporains.

 

Pour transposer dans notre langue et notre culture ces personnages, il fallait en saisir l'essence par des mots, par des notes, par des gestes et par une atmosphère révélatrice de la culture originelle.

 

Les mots sont français, les notes ont été écrites par une compositrice japonaise, Kazuko Narita, la mise en scène est l'oeuvre de Yoshi Oïda, fidèle compagnon de Peter Brook. Dominique Visse prête sa vois aux héroïnes, Kaori Ito danse avec passion et sensualité et Mitsuka Yoshida apporte un aperçu de cet art délicat qu'est le bunraku, théâtre de marionnettes.

 

Ce spectacle a été produit par l'ensemble Polychronies et créé au Festival d'Île de France le 2 octobre puis à l'Opéra de Reims le 8 novembre 2014.

 

Yumé

 

drame lyrique et musical

d'après Matsukaze de Kan'ami (nô) et Chikamatsu (bunraku)

 

Musique :  Kazuko Narita

Livret : Jacques Keriguy

 

Ensemble Polychronies

 

 

Création : Festival d'Île de France

(2 octobre 2014)

 

 

Yumé, présentation

(France Télévision)

Yumé, Paris, Maison de la Culture du Japon,  

3 octobre 2014.

Captation : France Télévision

Yumé, Toulon, Théâtre Liberté,

25 février 2016

Extraits

Yumé, Toulon, Théâtre Liberté,

25 février 2016

Rencontre avec les artistes

Tsunemasa

 

d'après la pièce de Zéami

 

 

 

Chorégraphie, vidéo et scénographie : Eric Oberdorff

(Compagnie Humaine)

Musique : Kazuko Narita

Livret : Jacques Keriguy

Danse : Mariko Aoyama

Production de l'oeuvre musicale : Ensemble Polychronies

 

 

 

Pièce de nô écrite au XIVe siècle par Zeami, adaptée par Jacques Keriguy, Tsunemasa raconte le parcours d'un illustre samouraï qui, après sa mort sur le champ de bataille, tente d'accéder au paradis bouddhiste. Transposée à l'époque contemporaine, l'argument devient l'histoire d'une femme d'un certain âge qui se retourne sur sa vie, son parcours et ses combats, notamment contre elle-même, et qui puise dans ses souvenirs la force et la joie d'apprécier le temps qui lui reste à vivre.

 

Création au Théâtre national de Nice Côte d'Azur

13 mai 2015

 

PUBLICATIONS

Choses de l'écriture

Choses qui font battre le coeur

Choses de l'enfance

Choses du voyage

Choses sur un paravent

Choses qui apportent du plaisir

Choses qui font rire

Choses de la pénombre

Choses de la vie quotidienne

Choses merveilleuses

Choses de l'automne

Choses sur l'éléphant

Choses de la nuit

Choses sur les tortues

Choses de la fin

 

Ainsi se découpe le récit singulier qu'un certain Marc fait au XVIe siècle du voyage de saint François Xavier au Japon et de son amitié pour un criminel repenti qui lui a fait découvrir son pays. Plus qu'un livre historique, ce premeir roman est une méditation poétique, à l'image des fameuses Notes de chevet de Sei Shônagon, sur la rencontre de deux spiritualités, de deux cultures, mais aussi sur l'art, la religion, les rites de la vie.

 

La Jonque cathédrale. Paris : Ed. du Seuil, 2000. ISBN 2-02-038608-9

 

Prix des Charmettes - Jean-Jacques Rousseau 2001.

Au début du XVIIe siècle, un jésuite, Cristovaô Ferreira, pend la tête en bas au bout d'une corde, à Nagasaki. Missionnaire portugais, il vivait au Japon depuis plusieurs années. il attend la mort, devant une foule qui le contemple. Il appartient à la deuxième génération de missionnaires qui, après la tentaive de François Xavier et d'Alexandre Valignano, ont tenté d'imposer une religion dont les Japonais ne voulaient pas. Après des difficultés économiques et commerciales, les autorités provinciales ont fini par refouler les nouveaux arrivants et interdire leur prosélytisme. Cristovaô cherche-t-il le martyre ? Trop sensuel, trop intelligent, trop tolérant, il prend conscience des excès de la mission, de l'hypocrisie de certaines pratiques, de l'incompréhension mutuelle des religions. L'originalité de ce livre, traitant d'un thème qui a déjà inspiré un classique de la littérature contemporaine japonaise (Le Silence, de Shûsaku Endô), vient de ce que l'auteur situe toute l'action (en quatre "vagues" : puanteur, espoirs et regrets, haine, délivrance) durant le supplice de Cristovaô et qu'il est écrit à la deuxième petsonne, comme une adresse intérieure au protagoniste.

 

L'Agonie. Paris : Ed. du Seuil, 2003. ISBN 2-02-054749-X

Inauguré en 1862, le Grand-Théâtre n'a cessé de rassembler et d'exprimer les aspirations, les amertumes, les illusions et les rêves de la ville de Toulon. Dans ses ors se sont produits les plus grands artistes lyriques et comédiens ; ses velours ont abrité la vie sociale et politique de la cité. Son architecture novatrice, sa décoration intérieure et extérieure, confiée à des artistes de renom, en font un témoignage représentatif  des bâtiments d'opéra construits en Europe dans la seconde partie du XIXe siècle. Une iconographie riche, de nombreuses anecdotes, des archives inédites guident le lecteur jusque dans les espaces les plus secrets de l'édifice. Cet ouvrage s'adresse aux amateurs d'architecture et de décoration, aux historiens et à tous ceux qui succombent à l'enchantement de l'art lyrique.

 

Académie du Var. Du Grand-Théâtre à l'Opéra de Toulon, sous la direction de Jacques Keriguy. Photographies de Lydie Lecarpentier Thomas. Toulouse : Privat, 2012. ISBN 978-2-7089-5908-8

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